Audition sur l’affaire Bétharram : François Bayrou loin d’être “tiré d’affaire”

Les échanges, mercredi 14 mai à l’Assemblée nationale, entre le Premier ministre et la commission d’enquête sur l’affaire de violences physiques et sexuelles ont été des plus tendus. François Bayrou a présenté sa défense avec virulence “après des mois de petits mots maladroits”, mais cela ne change rien au fait qu’il se trouve “dans les cordes”, estime la presse étrangère.
Une “audience fleuve”, selon Politico, “un interrogatoire long et tendu”, pour La Vanguardia, un moment “houleux, émaillé d’interruptions, d’accusations et de contre-accusations”, commente The New York Times. Mercredi 14 mai, François Bayrou a été auditionné en fin d’après-midi par la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires, et notamment sur l’affaire de Bétharram. Ou plutôt, comme le précise Le Temps, en Suisse, il est “passé sur le gril pendant plus de… cinq heures”.
Le scandale autour des accusations de violences physiques et sexuelles dans l’établissement béarnais ne cesse depuis des mois de prendre de l’ampleur, et le Premier ministre est sous pression. Nombreux sont les titres de la presse étrangère à avoir suivi les échanges entre le chef du gouvernement et les deux rapporteurs, Paul Vannier (La France insoumise, LFI) et Violette Spillebout (Renaissance), et les autres membres de la commission.
Sur les bancs de l’Assemblée, François Bayrou a dû “vivre les pires heures depuis sa nomination à Matignon”, écrit La Vanguardia. L’ambiance a vite tourné à l’affrontement politique. Le Premier ministre, “toujours combatif et extrêmement furieux par moments”, o
Courrier International